Presse

Jean-Philippe Goude
Presse




Accueil
Actualité
Discographie
Concerts
Créations
Autres musiques
l'Ensemble
Voir
Partitions
Bio / Infos
Presse
Liens
ContactTéléchargement





Dossier de presse (fichier PDF)     
Dossier de presse

Le Monde  
L'envol le plus personnel du joueur de claviers Jean-Philippe Goude - issu de la nébuleuse Magma avant un passage chez Renaud puis des compositions pour des films, la télévision ou la publicité - s'est fait, au début des années 1990, avec l'Ensemble (formation d'une dizaine de solistes dont Paul Meyer à la clarinette, Hervé Cavelier au violon ou le pianiste Bruno Fontaine). Avec parfois l'apport d'autres musiciens, Goude et l'Ensemble privilégient la clarté expressive de certaines mélodies rock ou de grands airs à chanter et s'inscrivent en relation à un certain minimalisme américain dans sa version la plus lyrique (Garrett List). Avec ce nouvel album, Rock de chambre, Goude se montre toujours aussi talentueux avec les cordes (les arrangements pour violoncelles sont somptueux) et les vents (les bois y ont la part belle), fait des écarts vers l'accordéon, le célesta ou la viole de gambe, sans effets d'amoncellement, laisse passer quelques phrases de batterie (Bill Bruford et François Laizeau). Le tout avec une qualité d'interprétation nourrie d'émotion et de tendresse. 
Sylvain Siclier


Le Monde de la Musique ****
La chose musicale chez Goude atteint une diversification sensible par rapport à ses précédentes productions. D'abord, on entend une amplification plus éloquente du matériau, du baroque au minimalisme en passant par le music-hall. Ensuite, une structuration orchestrale jouant sur la variation permanente donne comme résultat quatorze compositions aux formations toujours différentes. Ce qui est possible avec le concours d'un large éventail d'interprètes: un sextuor de base, plus vingt musiciens invités. Cette richesse de timbres, allant de l'orgue de cristal à la guitare électrique, évolue notamment sur une plate-forme de cordes constituées à la façon d'un orchestre de chambre. Là, par leur rapprochement privilégié avec la voix humaine, ce sont les violoncelles qui jouent le rôle de protagonistes. Le meilleur exemple réside dans la double version du morceau-titre, ou l'alternance entre contrebasse et synthétiseur suscite un changement harmonique particulièrement intéressant. Ces brèves compositions ont le charme rare d'une brocante pour enfants.
Francisco Cruz


7 à Paris
L'été profond appelle les musiques aériennes et inclassables. C'est la saison des quatuors, et le triomphe de l'esprit latin. Compositeur onirique et cristallin, Jean-Philippe Goude a sorti récemment une oeuvre aristotélicienne: "De Anima". Il s'agit sans doute de "nouvelle musique", mais l'ambiance en est fragile et précieuse, mélodieuse et dentellière. Chaque note de musique ressemble à une goutte d'eau fraîche et légère. Goude travaille en petite formation: deux violons, un piano et une clarinette lui suffisent parfois. J'ai rarement entendu disque plus approprié à la pénombre estivale. Un bijou raffiné.
Christophe Bourseiller

L'avis de la FNAC
Rock de chambre, album somptueux, frappe par une composition musicale d'une très grande richesse. L'écriture des arrangements y est époustouflante, tandis que la formation musicale (près de quarante musiciens) maîtrise parfaitement son art. Jean-Philippe Goude a cette fois-ci véritablement franchi un cap, ayant su parfaitement créer le lien entre deux pôles qui l'habitent, la musique classique et le rock. Sa démarche est unique et ses influences multiples : musique baroque, rock, musique populaire, musique savante, le courant minimaliste répétitif américain, musique électro-acoustique cohabitent dans son oeuvre en toute impunité...


Les Inrocks 
Aujourd'hui, les musiques musardantes de Jean-Philippe Goude pourraient bien nous redonner le goût des lendemain qui chantent.
... Il faut un peu plus que du talent pour faire dialoguer un violon et un grincement d'escalator sans évoquer les pensums du GRM. Ses oeuvres vocales, Salve Regina ou Libera Me, merveilleusement servies par le contralto indiscutable Gérard Lesne, font parfois penser à celles d'Arvo Pärt; un Arvo Pärt qui, tel le Mozart de la Messe en Ut mineur, ne s'interdirait pas quelques beautés profanes. Mais c'est avant tout à la transparence de Gorecki qu'on songe à l'écoute des oeuvres instrumentales. ... Comme disait Schoenberg: "Il y a encore beaucoup de chefs-d'oeuvre à écrire en Do majeur".


nova mag
...Pour le reste, pourquoi toujours aller chercher si loin (aux States évidemment) de telles fausses gloires? A style égal (le répétitif), "La divine nature des choses" (Arcade), de Jean-Philippe Goude, jeune Français autrement talentueux, continue d'être un disque trop oublié par nos critiques mondaines et lobotomiques. Beaucoup de noms viennent à l'esprit en écoutant cet album tout blanc: Debussy, Satie, Fauré, César Franck... Mais Goude, au contraire de Glass, ne les pille jamais sans vergogne (et sans citation): il les habite, s'en nourrit et restitue, dans ses quinze pièces instrumentales pour piano, basson, synthétiseur, orgue de cristal, etc, toute la subtilité de la musique française de chambre. On découvrira, par exemple, d'inattendus parallèles émotifs entre Je suis choses légère et le quintette de Franck par Alfred Cortot et le quatuor Ysaïe. Cette science musicale, érudite mais fraîche, est porteuse d'une authentique morale du son, lumineux, bien tempéré, hésitant entre mélancolie et joie mouvante, expansion et antropie, Ying et Yang. Bref, cette "divine nature des choses" est à la musique ce que Le sourire de Tao de l'écrivain Lawrence Durell est à la philo: une sorte de talisman pour exister et apprendre à écouter, plus intelligement et bien plus loin que les voix en toc des habituels maquereaux de la post-modernité.
Vincent Borel

 
Web
www.m-la-music.net

haut